Importance des rapports de bugs

Note à moi-même pour la nouvelle année : dès que je constate un bug sur un logiciel dans ma distribution préférée, j’ouvre un rapport de bug immédiatement et surtout pas un lendemain hypothétique.

Comme le souligne cette note à propos de Firefox, les rapports de bugs sont fondamentaux pour le maintien en vie et l’amélioration de la qualité dans le monde des logiciels libres. Certains bugs sont vicieux, difficiles à reproduire. La plupart sont très simples à mettre en avant.

Dans tous les cas, la participation des utilisateurs qui découvrent ces bugs est précieuse. Rapporter un bug est le début et la condition sine qua none de la résolution du bug. Même si vous avez l’impression que ce bug est tellement gros qu’on doit avoir fait le travail avant vous, il est nécessaire de le déclarer. Dans l’idéal vous jeterez un œil aux bugs existants avant d’ouvrir votre rapport mais dans tous les cas, rédigez des rapports de bugs.

Utilisateur averti ou programmeur chevronné, acquérir cette bonne habitude est la garantie d’enrichir de votre expérience les logiciels que vous utilisez au quotidien.

Sous Debian, l’outil pour rédiger des rapports de bug est Reportbug. Une quinzaine de minutes suffit à le prendre en main, pour rédiger et envoyer votre premier rapport. Ne vous en privez pas, vous contribuerez directement par ce moyen à Debian.

11 thoughts on “Importance des rapports de bugs

  1. “Même si vous avez l’impression que ce bug est tellement gros qu’on doit avoir fait le travail avant vous, il est nécessaire de le déclarer. Dans l’idéal vous jeterez un œil aux bugs existants avant d’ouvrir votre rapport mais dans tous les cas, rédigez des rapports de bugs.”

    Une critique me vient concernant cette pratique : il est souvent très très mal vu de faire un rapport de bug précipitamment sur Debian. J’ai remarqué de nombreuses fois des débutants se faire botter les fesses par le mainteneur parce qu’ils n’avaient juste pas trouvé le rapport de bug déjà existant (souvent à cause de la langue). Ca en refroidit plus d’un qui y réfléchira à deux fois avant de poster un bug. Personne n’aime être envoyé sur les roses suite à un don volontaire.
    On estime souvent que les non-mainteneurs doivent être éduqués et que c’en serait un bon moyen. Pour ma part, je pense que les mainteneurs devraient aussi apprendre à ne pas être froid et cassant quand on leur transmet un bug référencé et à ce moment là l’importance des rapports prendra vraiment toute sa valeur.

  2. Kévin Hinault : Il arrive en effet qu’ un rapport de bug mal fait ou incomplet puisse énerver le mainteneur d’un paquet. Bien sûr un rapport de bug dont le corps est “Ça ne marche pas chez moi lol” va provoquer une réaction violente du mainteneur.

    Mais pour en revenir au sujet de mon billet, l’idée vient plutôt de rendre systématique le rapport de bug. Avec un peu d’expérience sur les rapports de bugs, on comprend rapidement quoi rapporter et comment le rapporter. Donc c’est plus à mon sens un manque d’expérience dans cette activité qu’il est urgent de corriger par … la pratique de cette activité. Au bout de quelques rapports, on devient un contributeur efficace.

    Personnellement identifier un bug et le rapporter me prend une dizaine de minutes réparties en quatre phases : identification du bug, notes de la méthode pour reproduire le bug puis consultation des bugs existants et rapport de bug.

  3. Je ne parlais justement pas de rapports mal écrits ou incomplets mais de rapports corrects qui n’avaient comme défaut que le fait d’être en doublon.

    • Dans ce cas en général le mainteneur déclare que les rapports suivants sont des doublons du premier. Il y a un mécanisme pour cela chez Debian. Je ne pense pas qu’un mainteneur puisse mal le prendre, c’est au contraire un signe d’activité autour de son paquet plutôt positif.

      • Oui il le fait mais cela n’empêche pas le mainteneur de faire un commentaire négatif au rapporteur.
        Les mainteneurs ne le prenne pas forcément mal je suis d’accord, ce que je dis qu’ils manquent de diplomaties ou laisse des messages plutôt brutaux du genre “A l’avenir vérifiez que votre bug n’est pas déjà référencé avant de poster”.

        Bon c’est comme tout : ce n’est pas tout le monde et ce n’est pas sur tous les paquets mais ça arrive. (Si je tombe sur un exemple, je le posterais)

  4. Faire des rapports de bugs, je trouve aussi que c’est un excellent moyen de contribuer. Je viens d’allumer il n’y a pas si longtemps que ça. J’ai été aidé. Un peu 🙂
    Nous proposer du contenu au sujet des rapports de bugs, c’est une chouette initiative.

    J’ai passé un seul rapport en 3 ans d’utilisation de Debian. Je dirais que ça c’est très bien passé en général même s’il y a un peu la barrière de la langue et bien sûr celui des connaissances techniques.
    Bon ensuite, j’utilise « stable » et les logiciels que j’utilise en présentent rarement un assez visible pour que j’en ai connaissance.
    Je dis rarement car justement…

  5. Tout ça c’est bien gentil mais une fois que (Debian) a reconnu l’importance extrême des rapport(eur)s de bugs, ce qui n’en fait toujours pas des “citoyens debian”, force est de constater qu’il n’y a eu quasiment aucun progrès sur l’ergonomie de la gestion des bugs “à la debian” (reportbug c’est quand même moyen).

    Maintenant si on compare à l’infrastructure (luahcpad) mise en place par Ubuntu, désolé y’a pas photo… Donc faire des rapports de bugs ok, sans se battre avec le système de rapport de bugs c’est mieux.

    On pourra répondre qu’avec un peu d’effort, de persévérance, etc, etc, ok mais justement entre un système aride et un système sympa, le choix est vite fait.

    Désolé pour le troll debian vs ubuntu mais il y a des facteurs à intégrer “réellement” plutôt que de se contenter de clâmer “on a besoin de vous!”…

  6. Pour mon message précédent, J’ai pris un raccourcis et j’en suis désolé.
    Passer le rapport de bug n’a pas été sans mal, c’est vrai mais cela n’a rien à voir avec l’outil reportbug.

  7. J’ai aussi connu qq expériences un peu refroidissantes en tant que rapporteur de bug. Raison: rapports incomplets.
    Certains bugs sont juste plus difficiles à déceler que d’autres.
    Ca encourage à être un peu plus rigoureux lorsqu’on cherche à mettre un bug en évidence. Les bugs ne sont pas toujours de nature facilement reproductibles ou n’ont pas des méthodes de résolution toujours très claires (nous avons eu un problème et l’avons résolu, mais une fois résolu il est difficile de redonner la procédure, les messages d’erreurs obtenus … et pourtant ça ne signifie pas que nous n’avons pas rencontré de problème donc de bug).

    Vous parlez aussi de l’accessibilité du bugreport…
    Quand c’est l’outil de rapport de bug lui même qui plante (c’est du vécu sous Debian), ça peut certainement couper l’envie d’en soumettre.

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