☁️ Je vois majoritairement chez mes clients l’emploi des machines virtuelles (VM) dans le cloud. Pas un qui utilise le serverless (ok j’exagère, peut-être un de temps en temps).

⚠️ Pour rappel, le serverless, c’est l’exécution de vos programmes métiers directement dans le cloud sans nécessiter l’installation et la configuration d’une VM complète auparavant. En général tu es facturé à l’exécution de ton programme, selon les ressources qu’il a consommées (grosso modo).

🚚 Beaucoup de migrations vers le cloud se font en lift and shift, c’est-à-dire qu’on migre vers le cloud au plus proche de ce qui existait auparavant. Si on avait une serveur physique qui faisait tourner un programme, on migre vers une machine virtuelle dans le cloud qui exécute le même système d’exploitation et on reproduit ce qui existait avant.

😧 Ce choix de ne pas utiliser le serverless est souvent issu de la migration initiale vers le cloud. L’idée c’est de se dire « déjà on migre vers le cloud, pour le reste, on verra plus tard ». Et ça peut s’expliquer pour plein de raisons : les équipes découpent la difficulté à migrer.

💸 Le problème avec cette approche : dans le cloud, les VMS coûtent chères. Surtout sur les gros gabarits (plein de cpus, plein de ram), vous allez distribuer l’argent de votre entreprise jusqu’à ce que la patrouille (le DAF par exemple) vous tombe dessus. Et en effet, au bout d’un moment, même avec du finops et les saving plans (indispensables, sauf si vous êtes Crésus), ça finit par vraiment coûter très très cher.

🤑 Le serverless va vous permettre d’optimiser vos coûts. Quelque soit les services serverless que vous utilisez, il est possible d’optimiser selon votre cas d’utilisation vos dépenses, qui déjà par défaut vous coûtera bien moins cher qu’utiliser des VMs qui tournent en permanence.

🥇 Mon conseil : si vous pouvez envisager de migrer directement vers du serverless, faites-le. Cela demande une bonne préparation de migration, supérieure à celle d’une migration en lift and shift, mais cela vaut le coût au niveau financier très rapidement. Et souvent votre stack technique gagne en flexibilité.

🥈 Si votre migration vers le cloud est trop complexe et que retravailler votre application semble à ce moment impossible, vous pouvez passer par l’étape lift and shift, mais prévoyez et budgétez directement la transition vers le serverless dans une phase 2, car les Cloud Providers vous attendent en se frottant les mains si vous continuez à utiliser des VM sur plusieurs années.

❓Et vous ? VMs ou serverless ? Dites-moi tout en commentaires.

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